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© Nancie Battaglia/USA Hockey

Aujourd’hui, Lake Placid; demain, le Mondial

Le parcours vers St. Catharines – et le Championnat mondial de hockey sur glace féminin des M18 2016 de l’IIHF – commence dans le nord de l’État de New York

Wendy Graves
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21 août 2015
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Il fait 27 degrés dehors, mais pour les 23 membres de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, elles ne voudraient être nulle part ailleurs que sur la glace de l’Olympic Centre à Lake Placid dans l’État de New York. La série de trois matchs cette semaine contre les États-Unis est le premier arrêt de ce qui, elles l’espèrent, sera un voyage de quatre mois.

Leur destination finale? St. Catharines, Ontario, le 8 janvier 2016. C’est alors que s’ouvrira le Championnat mondial de hockey sur glace féminin des M18 2016 de l’IIHF.

« Je pense que le championnat mondial est toujours dans nos arrière-pensées, tant chez les joueuses que chez le personnel », affirme Lisa Haley, entraîneure-chef de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada. Trois matchs peuvent paraître bien peu comme échantillon, mais le peu de temps que l’équipe passe ensemble portera des fruits le Mondial venu, dit-elle. « Nos joueuses essaient de veiller à tous les détails, de se donner toutes les chances de faire bonne figure ici. Et les entraîneurs essaient de profiter au maximum de chaque minute passée avec les joueuses afin de mettre notre plan à exécution, le tout avec l’intention d’être au sommet de notre forme au Mondial. »

Pour Melody Davidson, directrice générale des programmes de l’équipe nationale féminine chez Hockey Canada, cette série est une autre pièce du casse-tête. Un camp de préparation physique au printemps a établi la norme pour le conditionnement physique et la Vitrine estivale des équipes nationales ce mois-ci était axée sur l’évaluation des joueuses.

« Ceci n’est qu’une autre étape pour évaluer comment les joueuses performent sous la pression, comment elles acceptent leur rôle, leur réceptivité à l’entraînement, et la résilience mentale et physique dont elles font preuve ici après avoir pris part au camp de sélection », dit Davidson.

Bien que gagner les trois matchs cette semaine serait fort agréable – le Canada a une fiche de 14-10 de tous les temps dans ces séries et il a remporté les quatre dernières –, la réussite des joueuses ne sera pas mesurée uniquement d’après leurs résultats dans la colonne des buts, des aides ou des points.

« Je veux voir leur réceptivité à l’entraînement », dit Haley. « La courbe d’apprentissage est si abrupte dans une compétition à court terme et le niveau de jeu est plus élevé que celui auquel elles sont habituées avec leur équipe de club. » Elles ont toutes du talent, mais sont-elles capables de saisir le style de jeu que les entraîneurs veulent? « Si elles apprennent rapidement, elles vont sans doute très bien réussir. »

C’est la seule occasion où les entraîneurs peuvent travailler directement auprès des joueuses. Haley et son personnel veulent s’assurer qu’elles empruntent la bonne voie maintenant, au cas où ils les reverraient en janvier.

« Nous tentons de les aider à trouver leurs forces de même que les aspects auxquels elles devraient accorder plus d’attention au cours des prochains mois avant le Mondial de sorte qu’elles repoussent leurs limites. »

Le Canada et les États-Unis se sont affrontés lors des huit matchs pour la médaille d’or de l’histoire du championnat mondial des M18; chaque pays a quatre victoires à son actif. Lindsay Agnew, Ryleigh Houston et Kristin O’Neill ont entretenu cette rivalité l’an dernier; cependant, pour les 20 autres membres de l’équipe, cette semaine représente un jalon important.

« Pour plusieurs de nos joueuses, c’est la première fois qu’elles portent notre chandail national », dit Haley. « Il y a beaucoup d’agitation et d’anxiété qui accompagne cela. Je pense que le fait de surmonter cette barrière psychologique et de réaliser qu’elles sont arrivées sur la scène nationale est fantastique. Cette série fera deux choses : elle éliminera un peu la nervosité et elle attisera la rivalité en vue du championnat mondial. »

La série aide aussi à développer la chimie, cet élément si important lors des compétitions à court terme comme le championnat mondial. Les entraîneurs seront certainement à l’affût des combinaisons réussies – que ce soit un duo en défensive, une unité affectée au jeu de puissance ou un trio à l’avant.

« Notre priorité est d’abord et avant tout de choisir la meilleure équipe possible », dit Haley, « mais c’est certain que la chimie qui peut se développer entre de plus petits groupes sur la glace peut influencer nos décisions. »

Bien que l’équipe sur la glace cette semaine ne soit pas nécessairement celle qui représentera le Canada en janvier, si l’on se fie au passé, il n’y aura pas beaucoup de changements. L’an dernier, 17 des 20 joueuses qui ont pris part à la série étaient de la formation au Mondial. En 2013, une seule nouvelle joueuse s’était jointe à l’équipe.

Alors, est-ce que les joueuses qui sont à Lake Placid ont une longueur d’avance sur les autres en vue de St. Catharines?

« Cela me paraît logique puisqu’elles passent plus de temps dans cet environnement », dit Haley. Mais au début du mois, le camp qui regroupait 42 jeunes talents a prouvé que les décisions futures allaient être difficiles et que des renforts étaient disponibles advenant qu’une joueuse n’ait aucun impact, dit Davidson.

« Nous ne savons pas combien de changements nous apporterons, dit Haley, mais nous sommes impatients de les évaluer lors de notre propre championnat national en novembre et de voir les jeunes jouer avec leur équipe de club. Ce sera les 23 meilleures, peu importe ce qui se produira cette semaine. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

ssharkey@hockeycanada.ca

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

jknight@hockeycanada.ca

 

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