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Honneur à de futures meneuses du hockey

Trois étoiles montantes du sport du Canada reçoivent des bourses du Black Girl Hockey Club

Shannon Coulter
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25 février 2022
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Ayant pour mission d’inspirer et d’entretenir la passion du hockey dans la communauté noire, l’organisme Black Girl Hockey Club (BGHC) offre des formations et des espaces pour rendre le sport plus inclusif pour les femmes noires et leur famille, leurs amis et leurs alliés. Le BGHC a mis en place un programme de bourses d’études pour contribuer à financer les coûts du sport afin d’encourager les femmes noires à poursuivre leur intérêt pour le hockey.

Au début du mois de février, Andrea Murray, Hailey James et Dayton O’Donoghue ont chacune reçu une bourse du BGHC. Découvrez le parcours de ces jeunes étoiles et la façon dont elles sont des meneuses pour leur équipe et le sport.


Andrea Murray
Ville d’origine : Mississauga (Ontario)

Issue d’une famille de sportifs, Andrea Murray a d’abord joué à la ringuette avec sa sœur avant de troquer l’anneau pour la rondelle et de suivre les traces de son père et de son frère, tous deux hockeyeurs.

« Je n’étais pas la meilleure; j’ai dû prendre le temps de m’améliorer, se remémore la jeune fille de 18 ans. Au début, je savais patiner, mais je n’avais pas de bonnes mains, et mon tir… disons que j’ai mis du temps à devenir bonne. Mais, je suis tombé en amour avec le sport et je n’ai jamais arrêté d’y jouer. »

Pour Murray, l’un des points forts du hockey, c’est la possibilité de tisser des liens solides avec d’autres jeunes femmes.

« Le hockey, ce n’est pas qu’un sport. Il s’y crée une dynamique familiale qui dépasse largement la patinoire, poursuit la joueuse des Canadettes de Brampton. Les amitiés qu’on forge et les gens qu’on rencontre sur la glace, c’est surtout ça, le hockey. »

Grâce au BGHC, Murray a pu rencontrer d’autres joueuses noires qui aiment le hockey autant qu’elle, et ainsi étendre son réseau.

« Plus jeune, je n’avais pas vraiment de coéquipières noires, et lorsque je voyais une autre joueuse noire à la patinoire, ça me réconfortait. C’était plaisant, et rassurant, de savoir qu’il y avait d’autres amatrices de hockey qui me ressemblaient. Le Black Girl Hockey Club m’a fait découvrir tellement d’autres joueuses noires de partout en Amérique du Nord… J’ai bien hâte de voir où leur parcours les mènera. »

Cet automne, Murray poursuivra son propre parcours dans l’équipe de hockey féminin de l’Université de Waterloo. Elle aimerait également se tailler une place au sein de l’équipe nationale féminine du Canada et, qui sait, représenter son pays aux Jeux olympiques.

« Ça va prendre beaucoup de travail et de détermination, mais je suis prête à mettre les efforts nécessaires et à m’exposer à différentes équipes. »


Hailey James
Ville d’origine : Brampton (Ontario)

Pour Hailey James, le hockey, c’est une affaire de famille. C’est à quatre ans, après avoir vu son frère et son père jouer, qu’elle a chaussé les patins pour la première fois.

« Je voulais voir si j’allais aimer ça », confie James, maintenant âgée de 11 ans.

Aimer? Le mot est faible. Et son père Léo s’est impliqué comme entraîneur de l’équipe lorsque James a commencé son parcours au hockey mineur.

Pour elle, l’un des meilleurs aspects du hockey est de pouvoir jouer avec ses amies et de trouver de nouvelles façons d’améliorer son jeu chaque fois qu’elle met les pieds sur la glace. Sa motivation à toujours devenir meilleure s’est traduite par son implication comme une meneuse au sein de son équipe, les Sharks de Scarborough.

« Si une coéquipière joue à une position qu’elle connaît peu, ou si elle a de la difficulté à sa position actuelle, je l’aide, explique-t-elle. Si une fille a besoin d’aide, je l’aide… si elle croit avoir fait une erreur, je m’assure qu’elle va bien et je lui dis que tout va bien aller. »

Lorsqu’elle a appris qu’elle recevrait une bourse d’études du BGHC, James était ravie.

« J’étais tellement contente. J’en ai parlé à mes amis et à mon enseignant préféré. Tout le monde était fier de moi. »

S’il y a des hockeyeurs dans sa famille immédiate, la jeune joueuse d’aile gauche s’inspire également de sa tante Angela James, première femme canadienne à être intronisée au Temple de la renommée du hockey, pour tracer sa propre voie dans ce sport. Hailey espère faire comme sa tante lorsqu’elle sera plus grande : devenir joueuse professionnelle et membre d’Équipe Canada.

« Mon objectif ultime est de patiner dans ses traces et d’être aussi exceptionnelle qu’elle. Elle me donne beaucoup de conseils. Elle me dit de faire de mon mieux et ne ménager aucun effort. De ne jamais laisser l’échec m’abattre, et de réessayer jusqu’à ce que je réussisse. »


Dayton O’Donoghue
Ville d’origine : Toronto (Ontario)

Dayton O’Donoghue a découvert le hockey par l’entremise de sa mère, qui venait d’y inscrire son grand frère.

« Ma mère a immigré de Jamaïque lorsqu’elle avait huit ans, et le hockey est bien ancré dans la culture canadienne, affirme-t-elle. Je n’y allais qu’à titre de spectatrice, mais j’adorais ça. La rapidité du jeu me fascinait. Un jour, mon frère n’a pas pu arriver à temps pour son temps de glace, et j’ai pris sa place. »

Ce fut le coup de foudre dès qu’elle s’est élancée sur la glace. Dans son parcours de hockeyeuse, la jeune joueuse de 16 ans a déjà vécu des expériences passionnantes, notamment à titre de membre du comité consultatif jeunesse de la LNH et de juge pour le Défi des échappées du concours des habiletés organisé dans le cadre du match des étoiles 2022 de la LNH.

La joueuse de centre des Jr. Aeros de Toronto est aussi l’une des vedettes de la campagne « The Barn » de Bauer, dans le cadre de laquelle elle raconte son cheminement au hockey.

« Que les gens de Bauer me connaissent et qu’ils choisissent de diffuser mon histoire sur leur plateforme… pour moi, c’était la validation que j’ai ma place dans ce sport. Même s’il n’y a pas beaucoup de filles, et encore moins de filles noires qui jouent, j’ai ma place. Je me sens aimée dans le monde du hockey » , confie-t-elle.

O’Donoghue a compris le pouvoir de la communauté du hockey tôt dans sa carrière, lorsque son père est décédé. Son sport et le soutien de son équipe lui ont été d’un grand réconfort.

« Peu importe comment je me sens quand j’arrive à l’aréna, que je sois bouleversée ou que je m’ennuie de mon père… Je sais que si je ne suis pas au sommet de ma forme, je peux toujours compter sur mes coéquipières. C’est correct d’avoir des hauts et des bas. »

C’est la deuxième fois que O’Donoghue reçoit une bourse d’études du BGHC. Il va de soi que le soutien financier l’a beaucoup aidée, mais elle a également été intégrée au programme de mentorat Saroya Strong, où elle reçoit les conseils de Saroya Tinker, une ancienne joueuse d’Équipe Canada et étoile de la Premier Hockey Federation.

Pour ce qui est de l’avenir, O’Donoghue rêve de porter un jour l’unifolié et a pour objectif de jouer au hockey universitaire tout en terminant ses études postsecondaires. Elle se dit encouragée de voir que le milieu du hockey devient de plus en plus inclusif et diversifié.

« J’ai bon espoir que nous pouvons ajouter de nouveaux points de vue à notre sport. Je pense que d’avoir des opinions différentes, des idées différentes et des personnes différentes qui aident à façonner notre jeu et à le faire évoluer en permanence, ça ne que peut qu’améliorer le hockey. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

ssharkey@hockeycanada.ca

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

jknight@hockeycanada.ca

 

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