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© Devin Manky

Réunir la crème de la crème

Lauréate d’un prix de l’Entraîneuse de l’année BFL, Amy de Bree a organisé une série de webinaires regroupant un groupe diversifié de meneuses et d’athlètes pour faire entendre les voix des femmes dans le sport

Jason La Rose
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24 septembre 2020
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Comme beaucoup d’autres bonnes idées en 2020, la série de conférences intitulée Women in Sport Speaker Series est née de la recherche de moyens de passer le temps à la maison pendant les premières semaines de la pandémie de COVID-19.

Tandis que certains Canadiens regardaient leurs émissions préférées en rafales ou lisaient un bon livre, Amy de Bree a choisi de mettre à profit son temps libre inattendu pour se développer.

« J’ai passé beaucoup de temps à regarder des séries de webinaires et à chercher un moyen d’utiliser ce temps pour m’améliorer, à la fois sur le plan personnel et comme meneuse et entraîneuse », dit-elle. « En regardant tous ces webinaires, j’ai remarqué qu’il manquait cruellement de voix féminines. »

« Je savais qu’il y avait des femmes extraordinaires qui faisaient de grandes choses dans le domaine de l’entraînement et même dans tous les aspects du sport, du côté de la recherche à celui des affaires. Je voulais donc donner à ces femmes la possibilité de s’exprimer. »

De Bree est elle-même l’une de ces femmes extraordinaires qui font de grandes choses dans le domaine de l’entraînement. En plus de son poste d’enseignante à l’école secondaire Sir Winston Churchill de Vancouver, elle est coordinatrice vidéo pour l’équipe de hockey féminin de l’Université de Colombie-Britannique et entraîneuse pour l’Association de hockey mineur des Thunderbirds de Vancouver et l’Association de hockey sur glace féminin de Vancouver.

Si l’on ajoute à cette liste son travail au sein du programme provincial de hockey de Hockey C.-B., qui comprend notamment des rôles d’entraîneuse adjointe au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2019 et d’entraîneuse-chef au Championnat national autochtone de hockey 2017, ainsi que plusieurs camps provinciaux, on constate que de Bree passe énormément de temps derrière le banc.

« J’aime vraiment le hockey », dit-elle au sujet de ses motivations à titre d’entraîneuse. « J’aime aborder le hockey de différentes manières. Par-dessus tout, j’aime vraiment travailler avec les enfants. J’aime les aider à atteindre leur potentiel, peu importe dans quel domaine. En tant qu’enseignante, j’ai l’occasion de le faire tous les jours. Et comme entraîneuse, je peux en faire autant, mais avec une autre approche. »

Compte tenu de sa passion et de son expérience, ce n’est guère surprenant – sauf pour de Bree elle-même, qui s’est dite étonnée de recevoir un appel de la légende d’Équipe Canada, Cassie Campbell-Pascall – qu’elle ait été choisie comme lauréate du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL de la Colombie-Britannique dans le volet haute performance.

Elle a apprécié cette reconnaissance à l’échelle nationale, mais c’est le prix de 1 000 $ qui a poussé de Bree à concrétiser son projet de webinaires et à passer à l’étape suivante, soit de dresser une liste de conférencières.

Elle a fait appel à ses contacts dans le monde du sport, misant sur des relations établies dans certains cas et s’appuyant simplement sur une ambition aveugle dans d’autres.

« C’était un message à cœur ouvert, des courriels envoyés à des femmes pour expliquer notre démarche et nos motivations et les inciter à participer. C’est devenu simplement une belle situation où des femmes apportent leur soutien à d’autres femmes pour réunir des personnes ayant un parcours riche à raconter. »

Au total, de Bree a réuni 18 femmes dans le cadre de 10 présentations différentes pour la série de conférences Women in Sport Speaker Series, qui s’est déroulée virtuellement du 20 au 24 juillet. Parmi les présentations, il y a eu entre autres une séance de questions et réponses avec Vicky Sunohara, une ancienne de l’équipe nationale féminine, ainsi que des séances sur les réalités d’une entraîneuse noire, la culture du consentement, les avancées des femmes dans le domaine de l’entraînement et l’acceptation de son corps en tant qu’athlète féminine.

Toutes les conférences de la série Women in Sport Speaker Series sont disponibles sur le site officiel (en anglais seulement).

Les réactions ont été extrêmement positives, et le travail en vue d’une série pour 2021 est déjà entamé.

« C’était fantastique d’entendre les autres femmes, et même des hommes, qui ont écouté et regardé », raconte de Bree. « L’un de nos meilleurs arbitres dans la région a regardé toutes les conférences, et c’était merveilleux de voir les différentes personnes participer, partager leurs réflexions sur ces sujets et élargir leurs horizons. »

De Bree travaille en étroite collaboration avec Shiayli Toni, une avant qui en est à sa cinquième année avec l’équipe féminine de l’Université de la Colombie-Britannique et qui a animé le webinaire Championing Consent Culture (promouvoir la culture du consentement), afin de faire avancer les choses et de poursuivre la conversation.

Un appel a été lancé à la fin d’août par l’intermédiaire des médias sociaux, et il est actuellement possible pour les femmes qui font une différence dans le sport de poser leur candidature. Chaque mois, une femme méritante sera célébrée sur Twitter et Instagram.

Pour de Bree, le retour de l’automne annonce le retour à l’aréna, même si, en raison de la pandémie, le monde du hockey a changé. Tandis qu’elle poursuit son parcours pendant une autre saison derrière le banc, elle offre ces quelques conseils aux filles et aux femmes qui veulent suivre sa trace.

« L’un des plus grands obstacles que rencontrent les femmes pour devenir entraîneuses est le temps qu’elles doivent y consacrer. Ça devient parfois très difficile. Et en tant que femmes, quand nous sortons de l’université ou que nous arrivons à la fin de notre carrière [de joueuse], nous sommes toujours en quête de stabilité financière. Donc, trouvez un rôle qui vous permet de vous initier peu à peu, puis servez-vous de cet engagement comme tremplin. Dès que vous parvenez à établir une certaine notoriété, vous pourrez progressivement trouver des rôles pour lesquels vous serez rémunérée, et ça devient beaucoup plus facile d’atteindre un équilibre entre le travail et la vie personnelle, tout en étant capable d’être entraîneuse et de redonner au hockey. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

ssharkey@hockeycanada.ca

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

jknight@hockeycanada.ca

 

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