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L’effet Vancouver

Dix ans après la performance en or du Canada à Vancouver, deux natives de la C.-B. trouvent encore une source d’inspiration et de motivation dans les Olympiques de 2010

Chris Jurewicz
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30 janvier 2020
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Comme la plupart des jeunes de la région de Vancouver, Sarah Potomak a grandi en ayant les Canucks de Vancouver comme idoles. En tant que joueuse de hockey et amatrice, elle connaissait les noms de Henrik et Daniel Sedin, Alex Burrows, Ryan Kesler et Roberto Luongo.

Mais lorsque février 2010 est arrivé, Potomak, qui avait alors 12 ans, est devenue passionnée par une autre équipe – l’équipe nationale féminine du Canada. Les Jeux olympiques d’hiver de 2010 ont eu lieu dans sa cour et l’engouement, la fierté et la passion manifestés par des millions de Canadiens au cours de ces deux glorieuses semaines ont laissé une impression durable.

« Je me souviens certainement d’avoir regardé tous les matchs à la télévision avec mes amis, en particulier le match pour la médaille d’or, et d’avoir célébré le moment où les hommes et les femmes ont gagné », a déclaré la joueuse qui en est à sa dernière année à l’Université du Minnesota, qui était chez un ami pour voir Marie-Philip Poulin marquer les deux buts dans une victoire de 2-0 sur les États-Unis. « Ma famille est allée au centre-ville de Vancouver un jour et elle s’est promenée dans la ville. Je me souviens d’avoir pensé à quel point c’était cool, de voir combien de personnes appuyaient nos athlètes et combien de vêtements et de drapeaux canadiens étaient là. Cela a rapproché notre ville et notre pays. »

Potomak, qui a grandi à Aldergrove, C.-B., à environ une heure au sud-est de Vancouver, dit que les Jeux étaient la première fois qu’elle se rendait compte du niveau auquel les filles pouvaient jouer au hockey.

Le 5 février, les meilleures joueuses du Canada et des États-Unis joueront un match à Vancouver pour la première fois depuis cette journée en or de février 2010 alors que la Série de la rivalité se poursuit au Rogers Arena. Ce sera le deuxième de deux matchs en Colombie-Britannique dans le cadre de la série de cinq matchs; le Canada et les États-Unis s’affronteront à Victoria le 3 février.

Potomak et sa sœur cadette Amy font partie de la génération de joueuses qui se sont inspirées des Jeux de 2010 et qui concourent maintenant au plus haut niveau au sein du programme national. Les deux sœurs ont fait partie du processus de centralisation olympique en 2017-2018 et, même si elles n’ont pas été nommées à l’équipe, elles sont sur l’écran radar pour les futurs Olympiques.

« Lorsque les Olympiques ont eu lieu à Vancouver, j’ai commencé à idolâtrer les femmes qui ont remporté l’or », explique Potomak. « Et maintenant, jouer avec certaines de ces joueuses est spécial. Je suis devenue une grande partisane de Marie-Philip Poulin, qui avait 18 ans à l’époque, et qui a compté les deux gros buts. Elle m’a vraiment inspirée comme joueuse et comme personne. »

Potomak n’est pas la seule native de la Colombie-Britannique qui a transformé ses rêves d’Équipe Canada en réalité grâce à 2010. Micah Zandee-Hart est un autre joueuse originaire de la côte Ouest qui a utilisé ces Jeux – et même les précédents – pour alimenter sa passion pour les Olympiques. Zandee-Hart, une défenseure à sa dernière année à l’Université Cornell, a grandi à Saanichton, sur l’île de Vancouver.

À 13 ans, vêtue d’un chandail d’Équipe Canada qu’elle avait reçu en cadeau à l’âge de cinq ans, Zandee-Hart a applaudi des gradins lorsque le Canada a battu la Finlande 5-0 en demi-finale en 2010, puis elle a regardé le match pour la médaille d’or à la télévision, chez elle. Elle dit que les Jeux de 2002 ont été à l’origine de son amour pour Équipe Canada et que ceux de 2010 lui ont permis de voir la magie des Jeux olympiques de près.

« Depuis que j’étais petite, je voulais aller aux Olympiques », explique Zandee-Hart. « Je ne voulais pas nécessairement aller au hockey – ce n’est pas que je ne voulais pas aller au hockey. Mais je voulais surtout juste aller aux Olympiques parce que je pensais que tout l’événement, tous ces sports en un seul endroit et tous ces athlètes qui concouraient sur cette scène étaient une vraie panacée, une fin en soi. Faire partie de cette expérience serait la concrétisation de mon plus grand rêve. »

Zandee-Hart a pris part aux deux matchs de la Série de la rivalité en décembre, tous deux remportés par les Américaines, mais elle ne sera pas de la formation pour les trois derniers matchs, car elle sera avec ses coéquipières de Cornell. Cependant, elle continue d’ajouter à son expérience internationale, qui comprend maintenant le Championnat mondial féminin 2019 de l’IIHF, deux Coupes des 4 nations et deux Championnats mondiaux féminins des M18 de l’IIHF, y compris celui de 2014 où l’équipe canadienne a remporté l’or.

Zandee-Hart a regardé ses héroïnes à l’œuvre en 2010. Maintenant, certaines de ces joueuses sont ses coéquipières.

« Pour quelqu’un de mon âge, nous toutes qui sommes des joueuses plus jeunes, nous serons toujours des admiratrices de joueuses comme Poulin, Agosta, Mikkelson, ces filles qui sont encore là et qui ont vraiment fait partie de l’héritage que les femmes d’Équipe Canada ont bâti au hockey au fil des ans », dit-elle. « Quand vous avez la chance de jouer avec quelqu’un qui a été membre d’un groupe qui a remporté quatre médailles d’or (olympiques) de suite, c’est assez surréaliste. »

Le match de la Série de la rivalité à Victoria est complet, mais des billets sont toujours en vente à Vancouver. Visitez le HockeyCanada.ca/Billets pour de plus amples renseignements et pour acheter des billets.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

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Responsable, communications organisationnelles
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(647) 251-9738

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