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À la manière de mon père

Le camp des M17 sert à présenter aux joueurs la devise À la canadienne, mais pour Kyle Aucoin et Jacob Perreault, fils d’anciens d’Équipe Canada, ce camp s’avère plus une mise à jour

Ali Wilson
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25 juillet 2018
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Kyle Aucoin et Jacob Perreault n’ont jamais vu leur père porter l’uniforme d’Équipe Canada, mais ils ont entendu leur histoire.

Maintenant que les deux joueurs ont l’occasion de représenter le Canada à l’international, ils suivent de près les traces de leur célèbre père, Adrian Aucoin pour Kyle et Yanic Perreault pour Jacob, deux anciens de la LNH et d’Équipe Canada.

Les deux jeunes font partie des 112 Canadiens réunis au camp national de développement des moins de 17 ans cette semaine à Calgary, apprenant les exercices et les attentes du programme d’excellence, sur la glace comme à l’extérieur.

« Quand j’ai su que j’étais invité ici, j’ai vécu probablement le moment le plus heureux de ma vie », confie Aucoin. « Jusqu’à maintenant, je vis une expérience surréelle; je suis excité de la poursuivre dans les prochains jours, de continuer d’apprendre et de m’améliorer, je l’espère.

« J’ai toujours rêvé d’arborer la feuille d’érable sur mon chandail. Ce serait le rêve ultime. »

Avant d’arriver au camp, les joueurs ont eu droit à des conseils de leurs parents et à une perspective de ce que représentait la devise À la canadienne.

« Mon père m’a seulement dit de toujours être prêt à apprendre et à m’améliorer, à donner tout ce que je peux en tout temps et d’accomplir les choses qu’il m’a apprises », explique Aucoin. « Il est mon plus grand modèle depuis le début de ma carrière; je l’ai toujours regardé aller. »

Adrian Aucoin a été habitué à la scène internationale avec la troupe canadienne, remportant l’or au Championnat mondial junior 1993 de l’IIHF et l’argent un an plus tard aux Jeux olympiques. Au Championnat mondial 2000 de l’IIHF, présenté en Russie, il a aidé le Canada à terminer en quatrième place.

Yanic Perreault a obtenu une médaille d’argent à sa seule présence dans l’uniforme d’Équipe Canada, accumulant huit buts et trois aides en tant que meilleur pointeur des Canadiens au Championnat mondial 1996 de l’IIHF, en Autriche.

« Nous sommes très proches l’un de l’autre – il est mon entraîneur et pas mal mon meilleur ami », analyse Perreault. « Chaque fois qu’il en a la chance, il me donne des conseils seulement pour que j’améliore mon jeu et que je joue au meilleur de mes capacités.

« Il m’a dirigé pendant au moins 10 ans quand j’étais jeune et même plus tard il a été entraîneur adjoint et il a fait du travail supplémentaire avec moi pour que je devienne meilleur. J’ai adoré l’expérience. Il m’a enseigné tout ce que je connais; il est l’une des raisons pourquoi je suis ici aujourd'hui. »

Des produits du programme du Mission de Chicago, Aucoin et Perreault évoluent à la même position que leur père – Kyle patrouille la ligne bleue comme Adrian, tandis que Jacob joue à l’avant (et il a sans doute le même penchant que son père pour le succès au cercle des mises au jeu – Yanic a présenté le meilleur pourcentage d’efficacité pour les mises au jeu huit ans de suite dans la LNH). Les deux sont aussi des Canadiens qui habitent au sud de la frontière.

« Nous sommes pas mal proches », lance Perreault. « Nous étions les seuls Canadiens l’an passé dans notre équipe, ce qui nous a rapprochés davantage. »

« Il fait assurément partie du noyau de notre vestiaire, gardant tout le monde heureux dans un esprit positif », dit Aucoin à propos de Perreault. « Toute l’année sur la glace, il a été un coéquipier incroyable et c’était facile de jouer avec lui. »

Les deux joueurs ont eu du succès sur le plan individuel et avec leur équipe – Perreault a été le meilleur pointeur du Mission de Chicago durant la saison de la High Performance Hockey League (HPHL). L’équipe a fini l’année avec une fiche de 15-1-4 dans la HPHL avant de remporter le Championnat national des M16 de USA Hockey.

Ils ont maintenant l’occasion de développer les habiletés nécessaires pour faire partie des 66 Canadiens à représenter le pays au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2018 en novembre, à Saint John et Quispamsis, N.-B.

Le flambeau a été passé de pères en fils pour que ces derniers aient la chance de démontrer leurs apprentissages et leurs talents et d’incarner la devise À la canadienne. « Ça veut seulement dire de compétitionner – pour toi-même, pour le pays, pour tes coéquipiers », selon les dires d’Aucoin – sur la scène internationale pour une première fois.

Les deux joueurs ont été longuement animés par l’amour du sport national d’hiver du Canada, un amour perçu dans les vestiaires d'un océan à l'autre à l'autre qui unit les Canadiens peu importe la langue qu’ils parlent ou la province dont ils proviennent.

C’est un effort modeste perceptible à tous les niveaux d’Équipe Canada – du niveau des moins de 17 ans jusqu’aux Olympiques – qui se passe de génération en génération et qui produit sa part de fils qui suivent les traces de leur père jusqu’aux plus hauts niveaux du hockey.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

ssharkey@hockeycanada.ca

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

jknight@hockeycanada.ca

 

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