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Il fait les choses à sa façon

Ne pas avoir été invité au camp estival des M17 a motivé Colton Kammerer à bien jouer pour se rendre dans le Nord de la C.-B.

Jason La Rose
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7 novembre 2017
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Le sentiment d’amertume que ressentait Colton Kammerer l’a accompagné tout l’été. Chaque fois qu’il entrait au gymnase, chaque fois qu’il allait sur la glace, il le ressentait.

Il a vu ses amis et ses coéquipiers se rendre à Calgary à la fin de juillet pour le camp national de développement des moins de 17 ans alors que lui restait en Ontario à se demander « Pourquoi pas moi? »

Il s’est donc fixé comme objectif de ne plus jamais se poser cette question.

« C’était décevant, mais j’ai essayé d’utiliser ça comme motivation », affirme Kammerer au sujet de sa non-invitation au camp estival. « Pendant l’été, chaque fois que je m’entraînais, je travaillais toujours fort pour leur prouver qu’ils avaient fait une erreur.

« Au début de la saison, j’ai même dit à mon DG qu’un de mes objectifs était de prouver à Équipe Canada que j’aurais dû être au camp. Je m’attendais à ce que ce soit pour, disons, les moins de 18 ans ou un autre événement à venir. »

Et bien... L’avenir, c’est maintenant.

Un choix de troisième ronde du Sting de Sarnia lors de la sélection prioritaire de l’OHL au printemps dernier, Kammerer s’est taillé une place à la ligne bleue de Sarnia et il a rapidement contribué à l’équipe, ce qui n’est pas une mince affaire pour un jeune de 16 ans.

Son jeu a retenu l’attention des dépisteurs de Hockey Canada, et lorsque la formation canadienne pour le Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2017 a été dévoilée à la mi-octobre, le nom de Kammerer était là – le seul joueur parmi les 66 choisis à ne pas avoir assisté au camp estival.

(Il était un des deux joueurs non invités au camp lorsque le tournoi s’est ouvert à Dawson Creek et Fort St. John; Dylan Holloway, qui s’est joint à Kammerer au sein de Canada Rouges à la fin de la semaine dernière comme remplaçant pour un joueur blessé, n’était pas au camp lui aussi.)

Alors, qu’est-ce qui a changé en quatre mois? Qu’est-ce que le Colton Kammerer d’octobre a de différent comparativement à la version de juillet?

« En parlant à certains [dépisteurs], ils ont dit qu’il était un bon joueur, mais qu’ils n’avaient pas vu tous les bons côtés et le joueur complet qu’il est soudainement devenu », affirme Brad McEwen, dépisteur en chef de Hockey Canada. « Je ne pense pas qu’il y a une explication claire [de son amélioration], mais il a évidemment connu un bon été et c’est un joueur confiant. »

De plus, cela ne fait pas de tort de jouer pour l’une des meilleures équipes du circuit junior majeur au pays; le Sting, qui présente la meilleure fiche de l’OHL, soit 15-3-0-0, a été classé au premier rang de l’OHL et l’équipe avait remporté 13 matchs de suite avant que Kammerer se rende en Colombie-Britannique.

Le fait qu’il jouait, qu’il jouait beaucoup, et qu’il contribuait à l’offensive – Kammerer a accumulé un but et quatre aides en 14 matchs avec le Sting – a interpelé McEwen et le personnel de Hockey Canada.

« Un des défis avec ce groupe d’âge est que plusieurs jeunes ne jouent pas », dit-il. « C’est leur première année au niveau junior majeur et puisqu’ils sont habituellement intégrés graduellement à la formation, il est difficile d’évaluer ce dernier aspect.

« Mais Colton jouait; nous pouvions nous asseoir et le regarder jouer, voir ses habiletés, voir sa compétitivité et son sens du hockey, et ça nous a facilité la tâche [de l’inclure parmi les 66 joueurs choisis]. »

Il a donc franchi la première étape – se tailler une place au sein de la formation. Maintenant, il doit passer à l’étape 2 – prouver qu’il a sa place.

Puisqu’il n’était pas au camp, Kammerer était quelque peu désavantagé lorsqu’il s’est présenté au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, car il avait raté 10 jours au cours desquels les autres joueurs avaient participé à des activités pour développer l’esprit d’équipe, à des entraînements et à des séances pour apprendre les systèmes.

Mais son plus grand problème n’avait rien à voir avec ce que ses entraîneurs dessinaient au tableau.

« C’était la nervosité », affirme Kammerer. « Les entraîneurs ne m’avaient jamais vu jouer et je le ressentais vraiment lors du premier entraînement. La nervosité s’installait. Je ratais des passes, mais j’essayais seulement de me concentrer lorsque les entraîneurs parlaient, d’écouter de mon mieux, et maintenant, je commence à comprendre les systèmes. »

C’est évident. Jusqu’à présent, Kammerer joue régulièrement à la ligne bleue de Canada Rouges; il fait partie de l’unité affectée à l’avantage numérique et il a obtenu une mention d’aide en deux matchs de la ronde préliminaire.

Il profite du fait de porter le chandail orné de la feuille d’érable exactement comme il se doit – c’est-à-dire qu’il profite de l’occasion pour représenter son pays, s’améliorer sur la glace et à l’extérieur de celle-ci et franchir une autre étape importante dans sa jeune carrière au hockey.

« J’ai déjà beaucoup appris des entraîneurs et jouer sur une scène mondiale comme celle-ci est une superbe expérience », dit Kammerer. « J’essaie simplement d’absorber tout ce que je peux et de tirer profit d’une très belle expérience d’apprentissage. »

Pour plus d'informations :

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Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
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(403) 777-4567

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