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Jouer sous la pression

En route vers sa deuxième expérience olympique, Natalie Spooner a assumé un plus grand rôle tout en gérant ses propres attentes plus élevées

Jason La Rose
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25 janvier 2018
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Natalie Spooner est déjà passée par là, mais cela ne veut pas dire que c’est plus facile.

Une recrue aux Olympiques il y a quatre ans, Spooner s’est rendue à Calgary pour sa deuxième centralisation avec une meilleure compréhension de ce à quoi les six prochains mois allaient ressembler tout en sachant qu’il fallait s’attendre à l’inattendu.

« Je pense que je savais à quoi m’attendre, mais tu ne sais jamais vraiment comment tout va se passer, car chaque fois est différente », dit-elle. « Cette fois-ci, je ne dirais pas que ce fut plus facile – le processus est aussi difficile, tu travailles aussi fort –, mais c’est certainement différent. Le nombre de matchs que nous avons joués, l’entraînement... c’est relativement nouveau tous les quatre ans, et les choses évoluent. »

Et au fil de l’évolution du processus de centralisation, Spooner aussi a évolué.

La jeune femme de Scarborough, Ont., qui était « timide et un peu gênée » à l’approche des Jeux de Sotchi (même si quiconque ayant rencontré Spooner utiliserait ces mots pour la décrire) joue maintenant un plus grand rôle dans les préparatifs pour PyeongChang, acceptant volontiers son statut de vétérante.

« Je veux être une joueuse qui a un impact et qui contribue », dit-elle. « Je sais à quoi m’attendre maintenant, et je peux aider les plus jeunes pour qui ce sera la première fois – les aider à se sentir à l’aise et à jouer de leur mieux.

« [Hayley Wickenheiser] a été cette personne pour moi aux Olympiques de 2014 – elle m’a pris sous son aile et elle s’est assurée que j’étais à l’aise et en confiance pour ces matchs, et je pense que si je peux faire ça pour les plus jeunes, alors je les aide un petit peu. »

Spooner a joué son rôle dans le vestiaire, mais son principal objectif est de préparer son retour sur la plus grande scène du sport.

Il n’est pas surprenant que la pression accompagne le fait de représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver. Mais même si les yeux du pays seront tournés vers elle, Spooner admet que les attentes les plus élevées sont les siennes.

Pour la joueuse de 27 ans, la façon dont ces attentes sont gérées fait toute la différence.

« Parfois, tu dois prendre du recul, ne pas exercer cette pression et simplement jouer ton jeu, parce que je crois que tu joues de ton mieux lorsque tu t’amuses et que tu es détendue », dit Spooner. « Il y a certainement eu des moments cette saison où tu exerces cette pression sur toi-même et tu sens que tu ne joues pas bien; c’est alors que tu dois simplement aller jouer librement et t’amuser.

« Il y a tellement de hauts et de bas pendant une centralisation. Il y a des matchs où rien ne te paraît impossible et des matchs où la rondelle ne veut simplement pas se retrouver sur ton bâton. Mais il faut apprendre de ces matchs et réaliser comment jouer lorsque tu sens que les choses ne se déroulent pas comme tu le voudrais. »

D’accord... mais qu’en est-il de la pression de l’extérieur?

Spooner est l’un des visages les plus connus de l’équipe nationale féminine du Canada, grâce en grande partie à sa médaille d’or olympique de 2014, à une personnalité démesurée et à une participation réussie à l’émission Amazing Race Canada. Mais cette notoriété s’accompagne d’opinions, bonnes et mauvaises.

« Les gens auront toujours quelque chose de positif ou de négatif à dire à votre sujet », dit-elle. « Je dois donc oublier tout ça et être moi-même, et si les gens m’aiment, ils m’aiment, s’ils ne m’aiment pas, ils ne m’aiment pas. »

Honnêtement, Spooner n’a pas vraiment le temps de se préoccuper de l’opinion des autres. Elle est trop occupée à se préparer pour PyeongChang, où elle se joindra sans doute à un club exclusif en participant à son 100 e match international (sa fiche en compte actuellement 96).

Après avoir connu du succès à Sotchi, elle espère que l’histoire se répétera.

« Aux derniers Olympiques, j’ai eu tellement de plaisir. Ce fut la plus belle expérience de ma vie jusqu’à présent et j’espère que celle-ci sera encore meilleure. Je vais essayer d’avoir beaucoup de plaisir et de simplement jouer du hockey. »

Pour plus d'informations :

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Responsable, communications
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(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
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(403) 777-4567

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